Fév 29

L’UPSKILLING : UN DES LEVIERS POUR PALLIER LA PÉNURIE DES TALENTS ?

L’#upskilling, ou apprendre en continu dans son entreprise pour développer de nouvelles aptitudes et améliorer ses compétences, a été un des sujets phares de #Davos. Et pour cause : c’est l’un des principaux leviers pour pallier la pénurie des talents, principale menace identifiée par les dirigeants français pour leur propre croissance !

C’est pour cette raison que « l’upskilling » est avant tout un sujet de direction générale. Et parce que les salariés sont désireux d’apprendre et de se former, ils attendent des chefs d’entreprise qu’ils balisent le terrain. Faire face à ce défi est d’autant plus urgent que le contexte général y pousse : l’automatisation de nombreux métiers augmente et la population active vieillit.

Des effets positifs avec des résultats concrets

Néanmoins, les dirigeants sont étonnamment peu nombreux à progresser dans cette voie : seuls 23% d’entre eux déclarent avoir réalisé des progrès nets dans l’élaboration d’un programme de montée en compétences.

Pourtant, les effets positifs de l’upskilling sont concrets. Les entreprises qui ont le plus avancé dans la mise en place de ce type de programmes observent de nettes améliorations dans l’engagement des collaborateurs (60%), une accélération de l’innovation et de la transformation digitale (51%), et une augmentation du chiffre d’affaires (37%).

La solution : co-construire avec les parties prenantes

Quant aux salariés, ils sont 77 % parmi les 22 000 interrogés dans le monde entier qui souhaitent apprendre davantage ou se reconvertir…

Pour aller plus loin et trouver des solutions adaptées à chacun, il est urgent de rapprocher les parties prenantes (dirigeants, salariés, experts en formation, pouvoirs publics) pour ne plus faire de cette pénurie de compétences une fatalité.

Pour aller plus loin…

Comme le font certains dirigeants, pourquoi ne pas creuser les pistes comme le « reskilling » ? Cette approche a fait ses preuves dans de nombreux secteurs d’activité qui subissent une pénurie de talents.  Elle consiste à recruter un candidat sur un poste, même s’il ne possède pas encore les aptitudes nécessaires, puis le former, en privilégiant le savoir-être au savoir-faire.

Il en va de même pour le « crosskilling », qui permet de se former pour effectuer des tâches habituellement en dehors de son périmètre de responsabilités. Grâceà l’apprentissage et la formation, le salarié élargit son domaine d’action au sein de l’entreprise. On parle de compétences étendues.

Les bénéfices ? Un renforcement de l’engagement des collaborateurs concernés, un gain en agilité et en productivité qui génèrent de la valeur ajoutée.

Article rédigé par Patrice Casenave, Cofondatrice et CEO de Orhigin.

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